Hirsch et les Directions locales de l’APHP viennent de mettre en application le plan d’économie national validé par les parlementaires de droites(étiquette : En marche, LR, socialistes, UDI, MODEM),( seuls les communistes, écolos et insoumis ont refusé ce plan).

Pour cela, ils s’attaquent directement à la filière de soins.

Sur l’hôpital COCHIN, cela se traduit par des économies réduisant le personnel auprès des malades (paramédical et médical).

Cela se traduit aussi par une restriction de moyen matériels pour les soins (médicaments,équipements, consommables).

Le plan d’économies est actuellement détaillé par service et se traduit, par exemple par la division par 2 du nombre d’infirmières auprès du patient dans certains services de médecine !

En plein débat sur la maltraitance de nos ainés dans les établissements de long séjours pour lesquels MACRON a versé des larmes d’hypocrite, son gouvernement programme la généralisation de la maltraitance des malades dans les hôpitaux publics par manque de moyen et manque de personnel !

En effet, chaque professionnel de santé confronté au manque de temps sera confronté à cette incohérence :Être dans la "bien-traitance" ou produire des "soins" en série pour faire du pognon.

La notion d’activité (T2A) caractérisant l’efficacité d’un établissement de soins est complètement fausse est stupide. c’est un délire pervers de bureaucrates, sans contact avec la réalité, destiné à détruire l’hôpital public et ayant pour effet de priver de soins de qualité la majorités de gens, y compris les plus modestes.

Les amis milliardaires de MACRON, dans cette logique, peuvent se rassurer : L’accès aux soins pour eux est de plus en plus facilités : Dans peu de temps, ce seront les seuls à pouvoir régler le montant des soins !

La CGT COCHIN refuse en bloc cette logique injuste de la disparition programmée de l’offre de soins pour tous !

Depuis des années la CGT COCHIN avertit la Direction générale de l’APHP et la Direction locale sur les dérives des dépenses somptuaires de notre institution bénéficiant uniquement aux plus aisés. Par exemple des appartements dans les quartiers chics de la capitale uniquement réservés aux plus favorisés,parfois sans rapport avec l’hôpital ou souvent gratuitement, sous couvert de gardes administratives dont la réalité n’apparait pas évidente pour les agents de l’hôpital...Pourtant, c’est dans ces dépenses très opaques que les économies paraîtraient opportunes !