La médecine du travail de notre hôpital a privilégié dans son rapport d’activité 2012-2013 des études sur le travail posté et le travail de nuit.

Cela fait suite à une étude du CHSCT central de l’APHP, qui avait donné lieu à l’édition d’un petit guide distribué il y a quelques mois au personnel de nuit.

Comme à d’habitude, cette étude fait ressortir les conséquences physiologiques et sociales du travail de nuit.

Les problèmes de prises de poids sont toujours aussi flagrants (certainement pas arrangés par la qualité médiocre des collations de nuit).
Les problèmes de troubles du sommeil perturbent aussi la vie des travailleurs de nuit.
Le cancer du sein est reconnu comme une maladie professionnelle liée au travail de nuit dans certains pays (pas en France, pour le moment). Les femmes n’ayant pas encore eu d’enfant semblent plus exposées.
La durée du travail de nuit semble aussi influer. En revanche, on ne peut pas dire comme aimerait l’entendre la direction que le fait de tourner sur plusieurs horaires soit une solution.

En clair, travailler de nuit expose les salariés
à des risques professionnels spécifiques.

Pour prévenir ces risques, la CGT COCHIN préconise un respect du code du travail et la fourniture de relax pour la nuit afin de prendre des pauses dans de bonnes conditions, quand c’est possible ! De même, la CGT COCHIN reste vigilante pour qu’il y ait des effectifs suffisants dans chaque service.

La CGT COCHIN rappelle que le travail de nuit ne peut pas être imposé par la hiérarchie ! Cette période de travail implique le volontariat !
N’importe quel salarié peut refuser de travailler la nuit !
De plus, chaque salarié a le droit de prendre une pause pendant son service !

La CGT COCHIN a insisté pour que reprennent les visites de la médecine du travail sur des horaires de nuit.

Il ne faut pas hésiter à contacter la CGT COCHIN ou ses délégués de nuit qui sont régulièrement présents sur l’hôpital.

La CGT COCHIN vous aide à faire valoir vos droits !
Tel : 01 58 41 11 67