Macron abuse d’un vocabulaire de guerre pour parler de la crise sanitaire du COVID19.

Tout cela fait référence en grande partie à la guerre de 14/18.

Le pire, c’est la reprise du terme « union sacrée" au nom de laquelle des millions d’humains ont servi de chair à canon pendant 4 ans de manœuvres meurtrières et stupides. Macron a une tendance fâcheuse à abuser du mot "troupes" quand il parle des personnels de santé.

De plus, le confinement qui est une mesure sanitaire devient à travers le vocabulaire répressif de MACRON une contrainte destinée à brimer et museler les citoyens ! D’ailleurs, l’absence totale de prise en compte des difficultés de cette mesure dans les milieux défavorisés, dans de petites surfaces habitables, conduit une part non négligeable de la population à ne pas pouvoir respecter ces mesures de précaution.

Pourtant, il y a une grande différence entre un conflit armé et la crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui.

Dans la crise du COVID 19, il n’y a pas de trêve négociable !( réflexion d’aurore, une IDE de COCHIN)

C’est ce que le gouvernement de MACRON a négligé depuis le départ !

C’est sans doute pour cela que ces mesures sanitaires ont été prises aussi tardivement !
D’autant que traiter un problème de santé publique passe par la promotion de la solidarité, de l’entraide et de la politique du long terme.

C’est tout le contraire de ce que Macron a fait !

Dans la droite ligne de tous les gouvernements précédents, il essaye de détruire la solidarité nationale construite autour de la sécurité sociale et de l’hôpital public.
Le résultat est là aujourd’hui : La politique de fermeture des lits disponibles dans nos hôpitaux nous empêche de faire face à une crise type COVID19.
Loin de la démarche humaniste consistant à rechercher une solution en collective à un problème de santé publique, ce petit banquier plus que jamais éloigné des français nous a conduit à cette impasse ! Pourtant, il se retrouve à la tête d’un état et conduit inexorablement le France vers un régime fasciste, comme l’Italie des années 20 du siècle dernier après la grande guerre !

Pour la CGT, et pour la CGT COCHIN, il faut d’urgence renouer avec les réalisations du CNR pour replacer la sécurité sociale au centre de la politique de santé, comme l’avait créé Ambroise CROIZAT.
La guerre n’à rien avoir avec ce projet de santé !