Le 12 juillet 2019, un CHSCT s’est réuni afin que la Direction présente son projet de restructuration de la rhumatologie de COCHIN.

La Directrice du groupe hospitalier, la Directrice des ressources humaine et le Directeur des soins de l’hôpital étaient présents. Le chef de service de rhumatologie était aussi présent, ainsi qu’un certain nombre de collègues.

Mais que penser de l’absence totale de l’encadrement paramédical à cette réunion ?
Un document retrace le projet qui sera effectif en septembre 2020.

•  L’hospitalisation classique (complète (12 lits) et de semaine (5 lits) au B1, complète au B3 (12 lits), de semaine à l’A3 (12 lits)).
  
•  Un hôpital de jour, rez de chaussée, patients autonomes sur des fauteuils (12 places)
  
•  Un hôpital de jour ,4 ème étage, patients dans des lits. (12 places)/ Sous-sol : HDJ MPR
  
• Pas de changement d’horaires prévus sur les secteurs de consultation et d’hospitalisation, mais introduction de la notion d’IDE et d’AS d’horaire transverse (horaires à préciser)
  
• Chaque collègue se verra remettre par son cadre un « courrier de positionnement », puis proposition de RV avec des conseillers RH (fin 2019, début 2020).
  

Pour la CGT COCHIN, ce qui pose problème, c’est la disparition de 4 (3,81) IDE et de 5 (4,85) AS, ainsi que d’un ASH. Cette réduction d’effectif va très logiquement entrainer une surcharge de travail pour tous, dans un secteur de rhumatologie où les sous effectifs sont déjà flagrants (Pour preuve, la difficulté de prendre des jours avec chaque fois l’objection des cadres que ce n’est pas possible faute de personnel !).
De plus, même si cette suppression de postes se fera surtout par le non remplacement des départs, se posera quand même la question de la confrontation avec la « cellule des mobilités » pour une petite partie de collègues qui ne trouveront pas de poste leur convenant.

Pour la CGT, l’expérience avec cette « cellule de mobilité » n’a pas été concluante lors du transfert de Saint Vincent vers Cochin ou pour l’ophtalmologie.

La question du montant du budget alloué pour des reconversions éventuelles est restée sans réponse de la Direction.
Pour ces raisons, les membres CGT du CHSCT ont émis un avis négatif sur ce projet (les autres organisations syndicales présentes se sont abstenues). Le CHSCT a donc émis un avis négatif.
Le CHSCT n’est que consultatif. Mais cet avis caractérise le mal être au travail des collègues largement négligé par une Direction obnubilée par ses objectifs d’économie et de résultats comptables.
 La CGT COCHIN reste toujours disponible pour soutenir les collègues dans ces périodes traumatisantes que sont les restructurations. (L’exemple récent de France télécom prouve que la maltraitance managériale n’est pas un mythe en France).