La CGT Cochin a été contrainte d’alerter Martin Hirsch sur les difficultés rencontrées concernant le dialogue social à Cochin.

Ce matin la CGT Cochin a été conviée à une réunion au sujet de la prime Véran avec le DRH du supraGH,la DRH de Cochin et le responsable carrières et paies de Cochin.
La CGT Cochin a tenu à dénoncer les obstacles multiples auxquels ont été confrontés les agents pour faire simplement valoir leurs droits.
La CGT Cochin était accompagnée de plusieurs agents de différents grades (agents hospitaliers, Brancardiers, aides-soignants, infirmiers) et de différents services (centre de tri, brancardage, suppléance Broca, suppléance Cochin, cardiologie). Ces agents ont tenus à rencontrer enfin la direction pour témoigner du parcours du combattant auquel ils ont tous été soumis pendant cette crise sanitaire.

La CGT Cochin, à la demande des agents présents , a demandé à ce que les membres de la direction se présentent car les agents ne savaient pas qui étaient leurs interlocuteurs...

La CGT Cochin a tenu à dénoncer les réponses en décalage total avec la réalité concernant certains dossiers éligibles à la prime Véran, notamment en jouant sur la sémantiques entre « suspicion » et « présomption ». La mauvaise foi a été à son comble lorsque le DRH du supra-GH a affirmé et n’en a plus démordu que la note de Monsieur Ducroz du 15 mai 2020 ne mentionnait pas « présomption d’infection » au Covid-19 ce qui est faux ! Tout cela pour justifier les erreurs répétées pour le versement de la prime ! La situation administrative des agents ayant également un impact sur la prime semestrielle, la CGT Cochin a demandé à la direction présente de nous communiquer les données actualisées pour le calcul des primes semestrielle.

Des agents présents touchés par le Covid19 ont raconté comment ils ont été maltraités aussi bien par la médecine du travail que par la gestion du temps de travail ou encore par les responsables du service « présence au travail ». Les témoignages racontaient tous la même nonchalance ou la même obstruction auxquelles ils ont été confrontés.

L’accueil que leur a réservé le DRH du supraGH fut irrespectueux  : en effet, à un agent qui prenait la parole pour témoigner, le DRH du supraGH s’est permis de répondre « déjà, je remarque que si vous êtes là c’est que vous avez du temps » ! Et ce monsieur de s’étonner que l’agent, père de jeunes enfants venus un jour de repos, réponde de façon vive sans toutefois lui manquer de respect . La CGT Cochin dénonce avec force cette provocation gratuite envers des agents touchés par le Covid et lésés de la prime Véran.

L’arrogance et le mépris ainsi affichés par la Direction rend la CGT Cochin très dubitative sur la poursuite d’un dialogue social constructif à Cochin.

Confrontés à ce mur aveugle que se construit la direction locale, les agents de Cochin et la CGT Cochin sont plus que jamais contraints d’interpeller leurs supérieurs hiérarchiques institutionnels du siège de l’APHP