Alors que le gouvernement essaye de justifier le confinement par la gravité de la situation liée à l’extrême dangerosité du virus COVID 19, la Direction de COCHIN organisait une réunion dans le service de brancardage de COCHIN le 27 octobre à 13h30 pour exposer un allégement des mesures de prévention contre ce virus meurtrier lors des transports de patients dans l’hôpital COCHIN.
Depuis le début de la crise sanitaire, le transport des patients victimes du virus du COVID 19 fait l’objet d’un traitement particulier pour limiter le risque de contagion à d’autres patients fragiles, au public et au personnel dans l’hôpital.
Une tenue particulière (surblouses, charlotte, gants) était requise ainsi que la présence d’un brancardier supplémentaire pour assurer le lien avec l’environnement lors du trajet. ce dispositif devait ainsi limiter les risques de diffusion du virus. L’idée était de limiter le contact entre le patient et l’environnement (poignées de porte, rambardes, bouton d’appel d’ascenseur, etc...)
Le mardi 27 octobre 2020, la directrice adjointe des soins accompagnée par un adjoint à la DRH et de responsables de l’EOH (equipe operationnelle d’hygiene) de COCHIN ont remis en cause le précédent protocole.
Selon le nouveau protocole exposé par la directrice des soins, plus besoin de gants ! plus besoins de surblouses ! pour transporter les patients victimes du COVID 19 dans l’hôpital !
De même, par mesure d’économie, le brancardier qui devait garantir la non diffusion du virus en assurant les contacts avec l’environnement disparait par ordre de la Direction !
Les agents interloqués ont demandé si ce nouveau dispositif n’était pas un facteur de risque de diffusion du virus COVID dans cochin, endroit où se croisent patients victimes de ce virus et patients immunodéprimés.
Une des responsables de l’EOH de COCHIN, devant la Direction inerte, minimise le risque en disant " Le virus n’est pas costaud » et ne reste pas sur les surfaces !
Cette affirmation étant en totale contradictions avec les déclarations du Directeur de l’APHP, Martin Hirsch, du gouvernement et des autorités de santé, le personnel a fait part de ses réserves.
Pour toute explication, la Directrice adjointe des soins de COCHIN a menacé les agents présents de sanctions si ils n’appliquaient pas immédiatement le nouveau protocole !
Il est surprenant que la Direction de l’hôpital COCHIN réalise des économies de personnel et de materiel devant la recrudescence du COVID 19, alors que tout le pays se met à l’arrêt à cause de la crise sanitaire !
Il est étonnant que des propos minimisant la dangerosité du COVID soient tenus devant la directrice adjointe des soins de COCHIN et un responsable de la direction de COCHIN sans que ces derniers ne protestent contre la minimisation du risque COVID, pourtant bien présent dans l’environnement !
A l’heure où tout le pays se confine, il est plus qu’étonnant que la Direction de l’hôpital du centre de PARIS allège son dispositif anti COVID 19 !

Pour la CGT COCHIN, l’Hopital Public est le garant de la santé publique.

Heureusement, les agents de terrain sont conscients des risques forts liés au virus.

Il est affligeant de voir des membres de la Direction de COCHIN entériner tacitement des propos minimisant le risque COVID aujourd’hui !

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