Après un retour express au sénat le 19 juillet, le projet EL KHOMRI est de retour à l’assemblée pour clôturer un processus parlementaire sans débat. Sans surprise, le premier ministre vient d’annoncer le recours pour la troisième fois au 49.3.

Sondages après sondages, le rejet de cette loi régressive est massif et sans appel.

Dernier en date, le sondage Odoxa-FTI paru le 18 juillet, relève que 7 français sur 10 sont « mécontents de l’adoption définitive du projet de loi travail » et plus de la moitié d’entre eux « souhaite que les manifestations contre le texte se poursuivent ».

Dès le début le gouvernement a fait le choix de ne pas tenir compte des réelles attentes et besoins des salarié-es, et plus globalement de l’intérêt général.

Faisant fausse route dès le départ, il n’a eu de cesse de refuser le dialogue avec les organisations syndicales opposées au texte, ou encore de débattre avec les représentants élus de l’assemblée nationale.

Ce mépris de la démocratie caractérise les méthode d’un gouvernement, pourtant élu par des travailleurs voulant une rupture avec le libéralisme effréné qui avait amené la crise de 2008. Trahis et trompés , ces derniers se reconnaissent de moins en moins au travers des élus d’un parti socialiste coupé des réalités des citoyens et aux ordres du MEDEF.

Opposés à cette réforme régressive mais favorables à un réel projet social, un code du travail du XXIème siècle, la CGT continuera à mener cette bataille autant légitime que nécessaire.

Le gouvernement a perdu la bataille idéologique, a perdu tout crédit vis-à-vis de la population, et de surcroît a entamé les valeurs de notre République.

Rendez-vous le 15 septembre, pour la journée d’action avec la CGT COCHIN !

Contre la loi EL KHOMERI !

Pendant la campagne électorale, c’est le nomment de faire pression !