C’est la galère pour assurer la garde des enfants du personnel hospitalier !
Une fois de plus, l’effet d’annonce du gouvernement n’est pas suivi d’applications.
Une fois de plus, les femmes essentiellement à l’APHP en pâtissent !
Le gouvernement et Hirsch ont annoncé en fanfare que l’accueil des enfants scolarisé des personnels de l’APHP serait assuré.
Pourtant, plusieurs de nos collègues ont appris que les établissements scolaires de leurs enfants restent fermés à tous (ce qui est compréhensible en période de confinement !).
On leur propose donc des solutions dites "alternatives".

• L’hébergement dans un autre collège ou établissement scolaire, par exemple. Outre les difficultés d’accès, il s’avère que cet accueil se fait sur des plages horaires restreintes (9hOO, 13 hoo). De plus, la restauration n’est pas toujours garantie. L’amplitude horaire de nos collègues rend ce genre de solutions caduques
  
• La Direction propose d’inscrire les enfants dans des associations pour assurer leur garde. On demande à nos collègues de laisser à l’aveuglette leur enfant gardé par des inconnus qu’elle n’ont jamais vu, relevant d’une association dont elles n’ont jamais entendu parler !!! C’est inique !
• la Direction refuse aussi les certificats médicaux attestant une maladie grave des enfants et requérant la présence de leur mère, au vu de la fermeture des structures d’accueil habituelles.

Ces constats se font sur des cas concrets de nos collègues confrontés à ce problème.
Notre DRH sur l’APHP-CUP, en particulier à COCHIN se montre particulièrement rigide et peu empathique vis-à-vis de ses agents !
Ultra confinée, la Direction reste sourde et aveugle devant les difficultés rencontrées par ces agents, souvent des femmes, démunies devant ce manque total de souplesse.
Tout cela finit par troubler le bon fonctionnement des services et décourage un personnel hospitalier pourtant investi dans ses missions de santé publique !

La CGT COCHIN soutient les collegues malgré l’hostilité croissante d’une Direction decidement peu portée sur le dialogue social !