Syndicat CGT Hopital COCHIN

Poste 11167

Les mauvais coups de la direction : suppression d’un poste de correspondant de la mutuelle…

lundi 1er octobre 2012 par Bernard Giusti Ancien Secrétaire Général Adjoint

La direction du Groupe Hospitalier (GH) de Cochin-Hôtel Dieu-Broca a pris la décision de supprimer un poste de correspondant de la mutuelle 602.


Cette même direction a tenté à plusieurs reprises d’entraîner la CGT Cochin dans des « groupes de travail sur les risques psycho-sociaux ».
La CGT Cochin a refusé de participer à cette farce organisée par la direction pour se donner un alibi social. En effet, la CGT Cochin a dès le départ dénoncé le fait que les risques psycho-sociaux (dépressions, stress, suicides, etc.) sont une des conséquences de la politique mise en place par la direction elle-même (suppression de personnel, sous-effectifs, organisations de travail, etc.). Dès lors, participer à de telles réunions reviendrait à accompagner cette politique détestable.

En supprimant le poste de correspondant mutuelle, le masque de la direction tombe : pour des raisons purement financières, le poste est supprimé alors que le correspondant de la mutuelle est pour le personnel un appui psychologique et social précieux. Nombre d’agents s’adressent à lui alors qu’ils refusent de s’adresser aux « psychologues maison », dont le rôle réel de certains ne semble pas toujours très clair… Le rôle social du correspondant est donc indéniable, et son influence sur la diminution des risques psycho-sociaux évidente.
En outre, le fait de pouvoir traiter sur place des dossiers de remboursements sécu et mutuelle est quelque chose de précieux pour les agents, qui n’ont guère le temps de se déplacer en dehors des heures de travail.

Mais la direction a choisi sans hésiter de privilégier les considérations purement financières au détriment de la santé des agents.

On voit ainsi jusqu’à quel point notre direction du GH se préoccupe de limiter les risques psycho-sociaux ! En réalité peu leur importe… Peu leur importe que les dépressions et les recours aux médicaments aient grimpé en flèche parmi le personnel, peu leur importe que des personnels épuisés finissent par « péter les plombs » (ce que ces messieurs-dames appellent pudiquement « burn out »). 

C’est clair : pour eux, seul le fric compte.
 

Bernard Giusti
Secrétaire Général Adjoint CGT Cochin