Cette proposition est une provocation et un chantage pour l’ensemble de la profession infirmière. Soit vous acceptez de payer vos augmentations de salaire sur vos pensions de retraite ( baisse de la pension par recul de l’âge de départ à la retraite), soit vous n’avez qu’une faible augmentation de salaire (19 points à l’échelon 1 que personne ne touchera, 0 point à l’échelon 9 où se trouve la majorité des collègues.
Lire notre article sur les IDE dans la fonction publique : salaire et primes

Toutefois, le ministère a omis de préciser quelques « détails » de la conséquence de cette réforme :
- La majorité des IDE ne touchera pas les sommes annoncées par Madame Bachelot faute d’arriver aux derniers échelons.
- les conditions de travail obligent un fort pourcentage de collègues à être obligés de prendre une retraite anticipée pour cause d’invalidité.
- La loi HPST va aggraver davantage nos conditions de travail jumelées à allongement de la carrière « proposé » par le Ministère à 40–41 ans…
- 1/3 des Aides soignantes partent en invalidité avec une moyenne d’âge de 48 ans.
- 1/5 des infirmières de la Fonction Publique partent avant 55 ans en invalidité.
- En 2009, le nombre de départ en retraite pour invalidité a augmenté de 10%.

Avec cette réforme, 2 agents, avec le même diplôme, travaillant dans le même service, exécutant les mêmes soins, pourraient, en fonction du choix retenu catégorie A ou B être rémunérés différemment et ne pas avoir la même reconnaissance de la pénibilité.

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