LA QUESTION DES SALAIRES
Entre l’annonce de la dérisoire revalorisation du SMIG au 1er Janvier 2011 et la communication sur les baisses des salaires de quelques patrons, on a vu ces jours dernier se repointer la question salariale dans l’actualité sociale, cette question des bas salaires touchant directement une grande partie de collègues de l’APHP,avec une rémunération proche du SMIG, mais aussi les nombreux CDD et employés de prestataires de l’hôpital..
En fait, cela fait plusieurs semaines que cette question revient à la faveur des négociations annuelles obligatoires.
Gageons meme qu’avec la publication en début d’année des resultats des grandes entreprises et, notamment de celles du CAC 40, les négociations annuelles obligatoires ne seront pas une partie de plaisir.
Si la question salariale a pu sembler etre mise au second plan de l’actualité depuis plusieurs mois du à la mobilisation sur les retraites, il n’en reste pas moins que cette question reste posée : celle de la répartition des richesses.
On nous fait souvent pleurer sur l’apreté de la concurrence et de la guerre économique pour justifier les politiques salariales régressives. Mais en réalité, le produit intérieur brut de la France, c’est à dire le total des richesses produites en une année,s’élève à plus de 1800 milliards d’euros. La France est donc un pays riche. Selon certains économistes, la part des salaires dans cette richesse a perdu 9,3 % ce qui fait plus de 167 milliards d’euros. La sous remunération du travail, la non reconnaissance des qualifications ne sont pas seulement insupportables et injustes, elles sont aussi economiquement herétiques. Ainsi, selon le directeur general du Bureau Internatonal du Travail, " la stagnation des salaires fut un élément déclencheur de la crise ; elle continue d’affaiblir la reprise dans de nombreuses economies" Ces milliards d’euros qui ne tombent pas sur la fiche de paie, ne sont ni réinjectés dans la consommation quotidienne des ménages, ni dans leurs investissements. Certains économistes avancent meme a juste titre que la hausse des salaires permettrait aux ménagesd’injecter des sommes dans des activités économiques non délocalisables telles que l’acquisition, la rénovation de leur logement.
Il faut en finir avec l’austérité imposée tant sur les salaires que sur les dépenses publiques. Leurs effets conjugués ne peuvent que freiner la demande et plomber la croissance. Pire elle alimente les bulles financières et les paradis fiscaux qui prospèrent contrairement aux promesses de SARKOZY.
A l’APHP, à l’hôpital COCHIN, la CGT COCHIN se bat toujours pour la promotion professionnelle qui permet d’espérer une meilleure rémunération,et une qualification. Pour la titularisation des collègues CDD et contre la précarité, malgré la multiplication des mesures antisociales prises par le gouvernement UMP !
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